MCEC Apologizes for Misinterpretation and Misapplication in Recent Misconduct Process

French text below

Revised Nov. 18, 2021 - In June 2020 MCEC leadership publicly announced the termination of the ministerial credential for Wilmer Martin who was found to have committed ministerial misconduct. MCEC leadership received multiple letters expressing concern about the process and the delay involved, particularly since complaints about Martin resurfaced and came to MCEC staff’s attention in late 2017 and the investigation did not start until January 2020.

MCEC Executive Council asked three external reviewers to independently review the process that led to the commencement of the misconduct investigation. This Review was undertaken by two people with responsibility for the bi-national Mennonite Church Ministerial Sexual Misconduct Policy and Procedure (MSMPP) and one person with expertise in dealing with historical sexual misconduct. Historical mistakes regarding complaints received 20+ years ago were not formally addressed in this review, although it is recognized that they caused serious harm to victim-survivors, their families and those who advocated for and supported them.

The Executive Council received the findings of these reviewers (the “Review”) in September 2020. The Review independently and unanimously concluded that MCEC staff unnecessarily delayed the commencement of the investigation by requiring a signed first-hand complaint to initiate the process.

MCEC staff understood that a first-hand written and signed complaint was required to begin an investigation. The staff’s intent was:

  • to protect the confidentiality and wishes of victim-survivors; and,
  • to follow the MSMPP as closely as they could in accordance with their understanding of it.

The Review and a subsequent independent investigation into this matter found that MCEC staff acted in good faith. There is no substantiation for any allegations of a cover-up of abuse allegations or related retaliation by the MCEC staff of any kind.

MCEC leadership sincerely regrets and apologizes for this misinterpretation and misapplication of the MSMPP and the consequent delay. We sincerely wish we had acted sooner. We deeply regret the harm the significant delay caused to victim-survivors and their families, as well as the faith community at Erb Street Mennonite Church (ESMC), especially those who advocated for and supported victim-survivors. Former ESMC co-Minister Doug Hatlem is to be commended for his persistent efforts to move the case forward. We recognize that our response to ministerial sexual misconduct must be significantly better.

This delay has no impact on the findings of ministerial misconduct in this case.

MCEC staff has undertaken improvements to its processes regarding allegations of ministerial sexual misconduct. MCEC leadership has also heard from some victims of sexual misconduct that they do not feel able to voice their concerns directly to  MCEC. They fear the possible loss of confidentiality and are afraid of dealing with the investigation process without support.

These are the changes to the way in which we receive misconduct complaints:

  1. MCEC staff will now consider any ministerial sexual misconduct complaints, including anonymous and second-hand concerns, to be sufficient to open an investigation.
  2. The MSMPP provides for a contact person where there is a concern about ministerial sexual misconduct. Contact persons will include Christian counsellors who are not members of the Mennonite Church. This ensures that the complainant can receive support throughout the process.

When an investigation is commenced, the investigation process will be implemented as per the MSMPP.

The Review noted that, according to the policy, once a complaint is made to MCEC staff, it is the role of an independent investigation team to determine the credibility of the concerns. Neither MCEC staff nor the congregation (e.g. councils, board or committees or ministers) should be involved in building a case with or for the complainant or the respondent.

In summary, the MCEC Executive Council accepts and agrees with the primary conclusion of the Review that an investigation should have been opened by late 2017 when past misconduct concerns were made known. This delay until January 2020 in opening the investigation caused harm to all involved, including past, present and possible future victims-survivors, and caused harm to Erb Street Mennonite Church. We are very sorry for the impact of this delay on many people. We are committed to ensuring that victim-survivors are heard and more easily protected through these revised procedures.

The full text of the MSMPP can be accessed here.

For more information contact Arli Klassen, Moderator, MCEC Executive Council, moderator@mcec.ca.


L’Église mennonite de l’est du Canada s’excuse d’avoir mal interprété et mal appliqué le processus d’enquête relatif à un cas récent d’inconduite

Révisé le 18 novembre 2021 - En juin 2020, L’Église mennonite de l’est du Canada (MCEC) a annoncé publiquement la révocation du titre de compétences pastorales de Wilmer Martin, un pasteur ayant fait preuve d’inconduite pastorale. La direction de la MCEC a reçu de nombreuses lettres exprimant leurs préoccupations au sujet du processus et du retard occasionné, surtout parce que les plaintes au sujet du contrevenant ont refait surface et ont été portées à l’attention du personnel de la MCEC à la fin de 2017 et que l’enquête n’a commencé qu’en janvier 2020.   

Le conseil exécutif de la MCEC a demandé à trois examinateurs externes d’examiner de façon indépendante le processus qui a mené au lancement de l’enquête sur le cas d’inconduite. Cet examen a été entrepris par deux personnes de l’Église mennonite du Canada et des États-Unis responsables de la Politique et de la procédure en matière d’inconduite pastorale d’ordre sexuel (Ministerial Sexual Misconduct Policy and Procedure [MSMPP]) et par une troisième personne ayant une expertise en matière d’inconduite sexuelle qui date du passé. Les erreurs passées concernant le traitement des plaintes reçues il y a plus de 20 ans n’ont pas été abordées officiellement dans le cadre de cet examen, bien qu’il soit reconnu qu’elles ont causé un préjudice grave aux victimes-survivantes, à leurs familles et à ceux et celles qui les ont défendues et appuyées. 

Le Conseil exécutif a reçu les conclusions des examinateurs (« l’Examen ») au mois de septembre 2020. L’Examen a conclu de façon indépendante et unanime que le personnel de la MCEC avait indûment retardé le début de l’enquête en exigeant une plainte signée de première main pour amorcer le processus d’enquête.

Le personnel de la MCEC avait compris qu’une plainte écrite et signée de première main était requise pour entreprendre l’enquête. L’intention du personnel était :

  • de protéger la confidentialité et les volontés des victimes-survivantes; et
  • de se conformer au MSMPP aussi étroitement que possible selon leur compréhension de celui-ci.

L'examen et une enquête indépendante subséquente sur cette affaire ont révélé que le personnel du MCEC avait agi de bonne foi. Il n'y a aucune justification pour les allégations de dissimulation d'allégations d'abus ou de représailles connexes par le personnel du MCEC de quelque nature que ce soit.

La direction de la MCEC regrette sincèrement et présente ses excuses pour cette mauvaise interprétation et application du MSMPP et le retard qui en résulte. Nous aurions sincèrement aimé agir plus tôt. Nous regrettons profondément le tort causé par ce retard important aux victimes-survivantes et à leurs familles, ainsi qu’à la communauté de foi de l’Église mennonite d’Erb Street, en particulier ceux et celles qui ont défendu et soutenu les victimes-survivantes. Doug Johnson Hatlem, l'ancien pasteur à l’Église mennonite d’Erb Street, doit être félicité pour ses efforts persistants pour faire avancer le dossier. Nous reconnaissons que notre réponse à l’inconduite pastorale d’ordre sexuel doit être nettement meilleure.

Ce retard n’a aucune incidence sur les conclusions d’inconduite pastorale dans cette affaire.

Le personnel de la MCEC a entrepris d’améliorer le processus concernant les allégations d’inconduite pastorale d’ordre sexuel. La direction de la MCEC a également entendu certaines victimes d’inconduite sexuelle dire qu’elles ne se sentent pas capables d’exprimer leurs préoccupations directement à la MCEC. Elles craignent une perte possible de confidentialité et ont peur d’aborder le processus d’enquête sans soutien.

Voici les changements apportés à la façon dont nous recevrons les plaintes pour inconduite :

  1. Le personnel de la MCEC considère maintenant que toute plainte relative à une inconduite pastorale d’ordre sexuel, y compris les préoccupations anonymes et de seconde main, est suffisante pour ouvrir une enquête.
  2. Le manuel MSMPP prévoit la présence d’une personne-ressource lorsqu’il y a un problème d’inconduite pastorale d’ordre sexuel. Les personnes-ressources comprendront des conseillers chrétiens qui ne sont pas membres de l’Église mennonite. Ainsi, le plaignant ou la plaignante peut recevoir du soutien tout au long du processus.

Lorsqu’une enquête est lancée, le processus d’enquête sera mis en œuvre conformément au MSMPP.

L’Examen a permis de constater que, selon la politique, une fois qu’une plainte est présentée au personnel de la MCEC, il incombe à une équipe d’enquête indépendante de déterminer la crédibilité des préoccupations. Ni le personnel de la MCEC ni l’Église (p. ex., conseils, comités ou pasteurs) ne devraient participer à l’élaboration d’un dossier avec ou pour la personne plaignante ou l’intimé.

En résumé, le Conseil exécutif de la MCEC accepte et est d’accord avec la conclusion principale de l’Examen selon laquelle une enquête aurait dû être ouverte à la fin de 2017, lorsque des préoccupations au sujet d’inconduite antérieure ont été signalées. Ce retard dans l’ouverture de l’enquête en janvier 2020 a causé un préjudice à toutes les personnes concernées, y compris les victimes-survivantes passées, présentes et éventuelles, et a causé un préjudice à l’Église mennonite d’Erb Street. Nous sommes désolés des répercussions de ce retard sur de nombreuses personnes. Nous sommes déterminés à faire en sorte que les victimes -survivantes soient entendues et mieux protégées grâce à ces procédures révisées.

Le texte intégral du MSMPP est accessible ici.

Pour plus d’informations : Arli Klassen, présidente du Conseil exécutif de la MCEC, moderator@mcec.ca.